Covid et crise de couple
Depuis la pandémie, depuis le Coronavirus, depuis Mars , nous avons changé de Monde. Arrêt brutal de la vie, du boulot, des codes sociaux..et nous avons changé aussi, nous avons eu peur...Les médecins, les thérapeutes dans la santé mentale, (psy de tout ordre) se sont mis au service de la société via les téléconsultations et nous avons assisté à un rebond d’angoisse, de crise de panique, comme si le confinement, l’enfermement faisait remonter tous les stress. Les couples, les enfants n’y ont pas échappé….Multiplication de thérapies de couple, multiplication des demandes d’aides pour cause de violences conjugales, premiers entretiens thérapeutiques pour des bouts de chou dès 4 – 5 ans. Jamais de ma vie de thérapeute, je n’ai vu ça, jamais, je n’ai été à ce point sur sollicitée…
Débuts de maltraitance
Pour revenir sur la violence conjugale, au sein d’un couple. La violence conjugale, elle s’insinue petit à petit ….Alors, je ne porte pas de jugement, je porte la loi, je stoppe, j’arrête la brutalité d’un individu sur son conjoint ; je protège la personne vulnérable mais je ne porte pas de jugement tant je pense que le « violenteur » est lui même prisonnier de pulsions qui le dépassent, et que derrière, il y a souvent beaucoup d’amour entre les deux. Quand je dis que la violence s’insinue petit à petit…c’est au début de leur relation une réflexion déplacée, pas cool, pas gentille …
Dire non
*Et surtout, c’est à cet instant la non réaction de la personne malmenée qui fait démarrer le process de maltraitance.…Parce que à cet instant, pile poil, la personne amoureuse tombe de haut, et elle pardonne, elle passe, elle ne relève pas ….. Pardonner, oui, passer, oui, si ça n’est pas trop grave….mais ne pas relever N O N ! Comment on relève à l’instant ? comment on devient sûre de soi ? comment on ose dire Non , on va en parler tout au long des articles …..tant c’est un process de reconstruction que de sortir de la dépendance affective…et après c’est une autre vie ! A bientôt Format vidéo pour ceux qui préfèrent …
A bientôt et courage !