Comment se manifeste la quête existentielle du haut potentiel ?
La quête existentielle du haut potentiel se traduit par une véritable crise existentielle.
Elle se reflète tout d’abord dans leur attitude professionnelle d’une intensité remarquable. Dotés d’une passion débordante, ces individus se montrent incroyablement dévoués dès lors qu’ils sont confrontés à un nouveau défi professionnel. Leur niveau d’engagement est sans pareil : ils se révèlent être des travailleurs acharnés, d’une précision extrême et d’une originalité déconcertante dans leur approche des problèmes. Leur méthodologie, bien que peu conventionnelle, s’avère efficace. Cependant, leur impatience peut être déconcertante pour ceux qui ne suivent pas leur rythme effréné. Cette quête les pousse à accomplir bien plus que leurs pairs, ce qui les expose à un niveau de stress considérable, voire même épuisant.
Leur engagement dans leurs relations professionnelles est tout aussi intense. Ils investissent corps et âme dans chaque projet, et ressentent une profonde déception voire un désarroi profond lorsque les autres parties ne respectent pas leurs engagements. Ces situations peuvent les pousser au bord de l’effondrement émotionnel.
Les défis de l’Existence pour les hauts potentiels
La quête existentielle du haut potentiel se manifeste également dans leur capacité à déployer un potentiel exceptionnel sur le plan professionnel. Pour eux, la quête existentielle du haut potentiel est synonyme de besoin constant de nouveauté, de changement et de progression. C’est dans ces moments qu’ils se sentent véritablement vivants et en phase avec leur propre existence. Leur approche combine à la fois créativité et analyse, les positionnant en dehors des catégories traditionnelles de « créatif » ou « analytique ». Leur non-conformisme peut déranger, mais c’est aussi ce qui les rend uniques et révolutionnaires.
Le syndrome de l’imposteur
Enfin, la quête existentielle du haut potentiel est souvent associée au syndrome de l’imposteur. Ils doutent comme ce n’est pas permis ….Ils cherchent sans cesse. La quête existentielle du haut potentiel se voit aussi à leur complexe d’infériorité par leurs incertitudes qui frappent en même temps que leurs fulgurances. Tout ça vivant plus ou moins harmonieusement ensemble. A se demander, comment ils peuvent prétendre ne pas être surs d’eux, alors qu’ils sont hyper en avance sur les autres. Ils ont besoin de vous, de votre regard appréciateur, ils ont soif de reconnaissance et soupirent de soulagement, quand vous leur dites , que ce qu’ils ont fait est « mieux que bien », que tout va bien.
En poste, ils ont peur, en réunion, ils ont peur. Ils vont vous dire que tout le monde va se rendre compte « qu’ils ne vont pas y arriver ». A un moment donné « ca va se voir, qu’à la direction, ils ont l’impression d’avoir été recruté, choisit sur un malentendu. Ils vont se planter ».
A tel point, que même moi, déstabilisée, , je me suis vue interroger l’un d’entre eux, pour valider un cursus technique et m’apercevoir qu’il ne s’agissait que d’anxiété ; et m’entendre répondre, dans un grand éclat de rire, que sur ce point là tout était ok, il avait bien son diplôme.
La sur-efficience mentale : Une caractéristique des hauts potentiels dans leur quête existentielle
Le terme de sur-efficience mentale a été spécialement créé pour décrire les caractéristiques de ces individus dans leur quête existentielle du haut potentiel.
Chez eux, la machine de réflexion, l’ordinateur peut s’emballer à tel point, que les idées s’enchaînent, ne semblant pas pour le commun des mortels avoir ni queue, ni tête. Leur réflexion démarre sur un sujet et saute à une autre idée qui s’emboite avec la première, tel un algorithme. Sauf qu’en route, ils ont perdu leurs interlocuteurs, qui ne suivent déjà plus depuis un moment. Qui vous trouvent brillants mais fatigants. Ceci, c’est dans le meilleur des cas.
Si un problème vous « turlupine », vous ne cessez pas d’y penser, ou plus exactement votre cerveau ne cesse d’y penser. Et d’une idée à une autre, non stop, votre cerveau surchauffe, vous vous mettez la pression et limite le burn out pointe , tellement vous n’arrivez plus à arrêter de penser, jusqu’à me demander : comment on arrête de penser ? Impossible de mettre sur OFF.
La quête existentielle du haut potentiel : Les signes avant-coureurs du mal-être et de l’hyperactivité
La quête existentielle du haut potentiel révèle les premiers signes de mal-être et d’hyperactivité.
Vous jonglez entre une vie privée, de multiples projets professionnels, des investissements financiers, votre famille. Ca devient une une mission impossible. Trop d’idées, trop de projets, là où les autres se concentrent sur une seule chose à la fois. La pression des dossiers, la réflexion incessante, la gestion simultanée de nombreux projets mènent à l’épuisement total. Et comme vous ne faites rien à moitié, vous vous retrouvez totalement épuisés.
Et c’est là que vous commencez à sombrer dans un mal-être profond, une hyperactivité incontrôlable. Les premiers signes de dépression et de burn-out se manifestent.